L’écume de l’amer,
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C’était en mars soixante huit
… début ou fin ?… Trou de mémoire.
Une passion en déficit
infiniment attentatoire.
v
J’arpentais alors Etretat
et ses chemins et ses falaises,
où avaient résonné nos pas
jusqu’à ce que je lui déplaise.
v
Je ne sais toujours pas pourquoi
– brouillard aux yeux ? – j’ignore encore,
mais je me suis retrouvé là
devant l’aiguille en sémaphore.
v
Sur notre amour détricoté
j’ai versé des vagues de larmes,
cherchant la maille ayant sauté
sans déclencher la moindre alarme.
v
Sur un hoquet des plus amers
mon pauvre amour a pris la porte,
il est parti finir en mer,
c’est là que les vents les emportent.
v
Sur une abysse ou un haut-fond
se trouve un très grand cimetière
où les amours qui se défont
entrent dans une ère glacière.
Pierre Dupuis
Mélancolique mais joli. Ne donne pas la larme 😉
Bonne journée.
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Bonsoir Bernadette,
C’est le coté Pierre, le Rotpier, lui, se défoule !
Bonne soirée,
Pierre
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une lame de fonds pour un poême mélancolique !
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Bonsoir Thalie,
C’est le coté nostalgique de Pierre !
Bonne soirée,
Pierre
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La nostalgie t va bien 🙂
Bonne journée
Marie
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Bonsoir Marie,
Merci beaucoup ! Juste un peu de vague à l’âme … ou à lames !
Très bonne soirée,
Pierre
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Ahhh, Etretat t’inspire, bon comme je lis « à l’envers » j’ai encore en mémoire ce que les vagues l’arment alors, je suis plus fan de Hyde que de Jekyll sur ce coup
Bonne journée
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Bonsoir Réjanie !
Donc, tu préfères Rotpier que Pierre ? Moi, j’aime bien les deux !
Bonne soirée,
Pierre
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