Vive la marine, la vraie !
Fable
Ça, c’est le pompon !
Un jour j’ai aperçu
et ce à son insu,
dans sa maison cossue,
ma voisine fessue.
Pas le moindre tissu,
terriblement pansue,
bourrelets tant et plus :
un profil de massue !
Il y avait dessus,
collé comme sangsue
– et pas à son insu ! –
une forme bossue !
Un marin tout poilu
et n’ayant pour tenue
qu’un pompon vermoulu
de laine refendue !
A peine descendu,
ma voisine fessue
lui dit « c’est cent écus :
c’est la somme attendue ! »
« Quoi ! Que je sois pendu,
tu es une morue !
Mon cœur est tout fendu :
c’est une triste issue !
Il aurait mieux valu
que j’ignore ta rue,
que je fusse au chalut :
voilà mon point de vue !
Mon amour a vécu,
tu étais ma statue,
montagne de vertu
… mon âme est fort déçue ! »
Sans raquer un écu,
il remit sa tenue,
sourire contenu
et enfila la rue !
Hurlant : « Oh ! Le tordu ! »
ma voisine fessue
en tomba sur le cul :
une arnaque, ça tue !
Moralité :
A cent écus la passe,
ça passe ou bien ça casse,
il ne faut pas pleurer
quand on se fait b – – – – – !
Rotpier
L’histoire ne dit pas si elle lui a touché le pompon 😉
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Bonjour Bernadette !
Si c’est la cas, cela ne lui a pas porté beaucoup chance ! La vie est dure parfois !
Bon après-midi,
Pierre
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